Adrien-Théodore Benoît-Champy

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Adrien-Théodore Benoît-Champy
Fonctions
Député de l'Ain
-
Député de la Côte-d'Or
-
Biographie
Naissance
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ProvinsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction

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Adrien-Théodore Benoît-Champy (, Provins - , Paris), est un homme politique français.

Biographie

Gendre du baron Champy, il se fit remarquer comme avocat au barreau de Paris, et, pendant dix-huit années, fut membre du conseil de l'Ordre

Les tendances libérales qu'il avait paru manifester sous Louis-Philippe le firent désigner, après la Révolution de février, pour le poste d'avocat général à la Cour de cassation; il le refusa et préféra se charger d'une mission extraordinaire à Florence. Là, il favorisa la politique de Joseph Montanelli et la cause de l'indépendance italienne; puis, revenu en France, il se rallia au parti conservateur. 

Son élection, le , comme représentant de la Côte-d'Or à l'Assemblée législative, l'empêcha de remplir des fonctions diplomatiques analogues à la précédente, dans le Grand-Duché de Bade et le royaume de Hanovre.

Membre de la majorité de la Législative, il vota pour l'expédition de Rome, pour la loi organique de enseignement, pour la loi portant restriction du suffrage universel, se déclara en faveur de l'Élysée et soutint la politique qui aboutit au coup d'État de 1851

Redevenu, après la session, membre du conseil de l'ordre des avocats, il ne rentra au Parlement, comme député de l'Ain au Corps législatif que le

Il fit partie de la majorité dynastique du Corps législatif, jusqu'au . À cette date, comme il venait d'être nommé président du tribunal de la Seine, à la place de Debelleyme, il dut résigner son mandat législatif.

Benoît-Champy fut un des dix-huit sénateurs que le décret in extremis du , avait créés : la chute de l'Empire empêcha la promulgation de ce décret qui fut retrouvé aux Tuileries, après le .

Il meurt en son domicile le dans le 9e arrondissement de Paris[1]

Notes et références

  1. Archives de Paris 9e, acte de décès no 809, année 1872 (page 14/31)

Pour approfondir

Bibliographie

Liens externes

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