Adou Elenga

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Adou Elenga
Biographie
Naissance
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WatsaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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KinshasaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Chanteur, guitariste, auteur-compositeur-interprèteVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Adou Elenga était un chanteur, auteur-compositeur-interprète et guitariste congolais né en à Watsa et décédé le à Kinshasa. Signé chez Éditions Ngoma depuis [1], au cours de sa carrière musicale, il a composé plusieurs tubes dont Mokili ekobaluka, qui est son plus connu. La chanson est considérée par plusieurs Congolais comme une prophétie[non neutre] de leur indépendance[réf. nécessaire]. D'autres parmi ses tubes sont Maria Tchebo, Pyramide, Tout le monde samedi soir. Sa musique a été reprise par de nombreux artistes, dont Sam Mangwana et Bopol Mansiamina.

Biographie

Adou Elenga est né à Watsa, Haut-Uélé en . Son père, Mohamed, était originaire de Zanzibar, était guitariste. Sa mère, Amba, était une Congolaise précisément de l'éthnie Tetela[2].

Adou Elenga a commencé sa carrière musicale en . Avec l'aide de son frère Saidi Mambuleo, en à l'âge de 21 ans, il apprend à jouer de la guitare[3]. Plus tard, il compose sa première chanson, Kumambele.

En , il rejoint le label des Éditions Ngoma, dirigé par le producteur grec Nicolas Jeronimidis[1]. L'année suivante, il enregistre son premier single Pyramide / Maria Tchebo et plus tard Aminatou / Tout le monde samedi soir.

Son adaptation française de Bobo Waro Fero Satodeh, Tout le monde samedi soir a été reprise par plusieurs artistes dont Ousmane M'Baye et Sheila. Le guitariste congolais Bopol Mansiamina[4] a également repris l'adaptation d'Adou. Le chanteur congolais Evoloko Jocker a inclus un court texte de la chanson. Plus tard en , Maria Tchebo a été repris par le chanteur Sam Mangwana sous le nom de Maria Tebbo.

Ata ndélé

En , Adou Elenga enregistre plusieurs chansons pour le label Ngoma, dont O Likouleo avec Louis Mousaidi et le Groupe Rythmique Ngoma. La face B du disque vinyle contenait le tube intemporel[non neutre] d'Elenga, Mokili ekobaluka, mieux connu sous le nom Ata ndele. La chanson était un appel à la décolonisation et visait les autorités coloniales belges, qui l'ont censurée et avaient emprisonné Adou Elenga, quelques jours après la parution du titre[5],[6] : « Ata ndele mokili ekobaluka, ata ndele mondele akosukwama » (en lingala : « Tôt ou tard le monde changera, tôt ou tard les Blancs seront expulsés. »)

À ce jour, de nombreux Congolais considèrent la chanson comme une prophétie de l'indépendance de la République démocratique du Congo, qui a eu lieu en 1960[7].

Décès

Adou Elenga s'est éteint le au sanatorium de Makala, Kinshasa, des suites d'une tuberculose chronique[2]. Il avait 55 ans.

Discographie partielle

Singles
  • Pyramide / Maria Tchebo
  • Aminatou / Tout Le Monde Samedi Soir
  • Bandeladie Kongo / Eyaye Wantulala
  • Mina Kwenda Kisangani / Yolele Sika Monene
  • Kumambélé / Eyamba
  • O Likouleo / Mokili Ekobaluka
Artiste contribuant
  • Anthologie de la musique zaïroise moderne, tomes 1-2, 1974, Bureau du Président de la République du Zaïre

Notes et références

  1. a et b Hassan-Lengo, « Adou Elenga 1921-1981 - Univers Rumba Congolaise », https://www.universrumbacongolaise.com/ (consulté le ).
  2. a et b Messager, « Les photos d'adieu de mama Angebi et Adou Elenga », MBOKAMOSIKA (consulté le ).
  3. Ossinonde, « Une vedette et une chanson : Adou Elenga dans "Ata Ndele" », Pagesafrik.info, (consulté le ).
  4. (de) « Cover.info – Cover-Versionen, Samples, Medleys », COVER.INFO (consulté le ).
  5. Manda Tchebwa, Terre de la chanson: La musique zaïroise hier et aujourd’hui, De Boeck Supérieur, , 67 p. (ISBN 978-2-8011-1128-4, lire en ligne).
  6. (en) Maria Grosz-Ngate et Omari Kokole, Gendered Encounters: Challenging Cultural Boundaries and Social Hierarchies in Africa, Routledge, , 76 p. (ISBN 978-1-136-67058-9, lire en ligne).
  7. « Annales Aequatoria 2001 », Annales Aequatoria, vol. 22,‎ , p. 8 (lire en ligne).

Liens externes

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