Adèle de Pfalzel

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Adèle de Pfalzel
Sainte catholique
Fonction
Abbesse
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
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Décès
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TrèvesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ReligieuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
HugobertVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Irmina d'OerenVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Regintrud (en)
Bertrade de Prüm
Plectrude
Irmina d'Oeren
Chrodelinde (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gerelind von Pfalzel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Grégoire d'Utrecht (petit-fils en lignée masculine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Étape de canonisation
Sainte catholiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Irmina d'OerenVoir et modifier les données sur Wikidata
Fête

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Adèle de Pfalzel, née en 660 et morte le 24 décembre 734, est la fondatrice et la première abbesse du monastère de Pfalzel en Rhénanie (Allemagne). Canonisée elle est fêtée le .

Famille

Article détaillé : Hugobertides.

Adèle de Pfalzel est fille de Dagobert II[1] selon les registres historiques contenus dans Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, chapitre "des Rois, Reine, Princes, Princesses". Néanmoins, Dagobert II aurait eu environ 8 ans à la naissance d'Adèle.

Sa famille est connue par son testament, rédigé la douzième année du règne d'un roi nommé Thierry. Elle est mère d'un Albéric, sœur d'une Ragentrude, cohéritière d'une Plectrude et possède une propriété à Bedelingis. Le testament précise également qu'elle a obtenu les terres sur lesquelles fut construit le monastère à la suite d'un échange avec Pépin, maire du palais. La première difficulté est d'identifier le roi Thierry, qui peut être Thierry III (673-691) ou Thierry IV (721-737). La thèse classique a retenu Thierry IV, ce qui date le testament à 733 ou 734, mais il n'y a pas encore de consensus définitif sur la question[2].

Son fils Albéric est par ailleurs connu comme fils d'Odon, et frère de Gerlinde, qui possède une vigne à Klotten en 699. En 715, le duc Arnulf, petit-fils de Pépin de Herstal et de Plectrude, possède des propriétés au même endroit, ce qui implique un cousinage. Gerlinde a par la suite épousé Adalbert, duc d'Alsace[2].

Plectrude, cohéritière, c'est-à-dire sœur[3], d'Adèle est identifiée à Plectrude, femme de Pépin de Herstal, laquelle est connue comme fille d'Hugobert, sénéchal Clovis III. Même s'il y a encore une incertitude sur l'identité de l'épouse d'Hugobert, on considère qu'il s'agit d'Irmine[4],[5], abbesse d'Oeren et fondatrice de l'abbaye d'Echternach, ou une de ses sœurs[6].

En 704, la religieuse Immine et ses filles Attale et Rolande cèdent au monastère d'Eternach des biens hérités de leurs parents situés à Bedelinga. La thèse classique identifie Immine à Irmine et Attale à Adèle[2].

Biographie

Elle épouse Odon de Bavière (Odo) et donne naissance à :

Devenue veuve, elle rentre dans les ordres, fonde le monastère de Pfalzel et en devient la première abbesse. Elle prend également en charge l'éducation de l'un de ses petits-fils qui allait devenir saint Grégoire d'Utrecht, l'un des évangélisateurs de l'Allemagne.

Traditions

Une légende qui apparaît au cours du XIe siècle en fait une fille du roi Dagobert Ier et une sœur d'Irmine d'Oeren. C'est chronologiquement possible si l'on considère que le testament est rédigé sous Thierry III, et impossible pour une rédaction sous Thierry IV. Toutefois cette thèse n'est pratiquement plus prise en compte de nos jours[7].

La ville de Sainte-Adèle au Canada est nommée en son honneur.

Notes et références

  1. Adèle de Pfalzel, fille de Dagobert II, Nominis.
  2. a b et c Settipani 1989, p. 38-9 et Settipani 2014, p. 110-111.
  3. En effet, l'existence d'une autre sœur implique que l'héritage se soit fait entre les filles du ou de la défunte, à l'exclusion de parents plus éloignés. Le fait que les héritières soient des femmes implique qu'il n'y a pas de frère au moment de la succession.
  4. Riché 1983, p. 350 (tableau généalogique III sur les Hugobertides).
  5. Settipani 1989, p. 38-42.
  6. Settipani 1990 et Settipani 2014, p. 109-117.
  7. Settipani 1993, p. 103, note 415.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Riché, Les Carolingiens, une famille qui fit l'Europe, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », (réimpr. 1997), 490 p. (ISBN 2-01-278851-3, présentation en ligne).
  • Christian Settipani, Les Ancêtres de Charlemagne, Paris, , 170 p. (ISBN 2-906483-28-1).
    • Addenda to Les Ancêtres de Charlemagne, Paris, .
    • Les Ancêtres de Charlemagne, Oxford, P & G, Prosopographia et Genealogica, coll. « Occasional Publications / 16 », , 2e éd. (1re éd. 1989), 347 p. (ISBN 978-1-900934-15-2).
  • Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6).

Liens externes

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  • (de) Notice biographique, Rheinland-Pfälzische Personendatenbank
  • (de) Biographie d'Adèle de Pfalzel (Adula von Pfalzel), Heiligenlexikon
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