Académie des inscriptions et belles-lettres

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Académie des inscriptions et belles-lettres
L'Institut de France à Paris, siège de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Histoire
Fondation
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Cadre
Type
Forme juridique
Personne morale de droit public à statut particulier
Domaine d'activité
archéologie, histoire, épigraphie, numismatique, sigillographie, linguistique, études orientalistes
Siège
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Langue de travail
Organisation
Membres
55 membres élus par leurs pairs
Fondateur
Jean-Baptiste Colbert
Président
Secrétaire général
Branches
Affiliation
Site web
www.aibl.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
SIREN
130023146Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
fr/130023146Voir et modifier les données sur Wikidata

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L’Académie des inscriptions et belles-lettres (AIBL) a été fondée par Colbert en 1663 en France sous le nom de « Petite Académie ». C'est en 1816 que son appellation actuelle apparaît. Au début, elle devait établir les inscriptions et devises des monuments et médailles en l'honneur de Louis XIV. Par la suite, elle s'est tournée vers l'histoire et l'archéologie. Intégrée à l'Institut de France depuis 1795, elle poursuit cette mission.

Histoire et attributions

Connue sous le nom de « Petite Académie » avant sa création officielle, elle s'est appelée successivement « Académie royale des inscriptions et médailles », « Académie royale des Inscriptions et belles-lettres », « Institut national des sciences et des arts, classe de littérature et beaux-arts » et « Institut national des sciences et des arts, classe d'histoire et littérature anciennes » avant de trouver le son appellation actuelle.

La mission de l'Académie était initialement d'établir les inscriptions et devises des monuments et médailles en l'honneur du roi Louis XIV. Elle devait, pour cela, étudier les médailles et autres raretés, anciennes et modernes, du cabinet du roi ainsi que les anciens monuments de la France.

Très rapidement, l'Académie s'est occupée d'archéologie et d'histoire au sens le plus large. L’ordonnance du , sous l'impulsion de Jérôme Phélypeaux, secrétaire d'État à la Maison du roi, la transforme en une véritable institution d'État. Son existence est confirmée par des lettres patentes de données par Louis XIV au château de Marly.

De 1717, date de parution du premier volume, à 1793, date de sa dissolution, elle publie 317 mémoires historiques, la plupart consacrés à la Gaule et au Moyen Âge : études de géographie ancienne, de littérature, de sciences auxiliaires de l'histoire (épigraphie, numismatique, sigillographieetc.), d'histoire des institutions, des mœurs et des coutumes.

Les travaux de l'Académie s'appuient dès le départ sur des documents archéologiques et sur des sources, et acquièrent ainsi une réputation de qualité et de sérieux. Plusieurs académiciens sont considérés parmi les fondateurs de la science historique en France : l'abbé Jean Lebeuf, Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye, Louis-Georges de Bréquigny, le comte de Caylus ou Nicolas Fréret par exemple. L'Académie acquiert ainsi un très grand prestige tout au long du XVIIIe siècle.

Le règlement du en tire la conclusion en faisant de la recherche historique en tant que telle le but principal de l'institution : « L'objet principal et direct de l'Académie étant l'histoire, elle s'attachera principalement 1) à l'étude des langues, particulièrement des langues orientales et des langues grecque et latine 2) à celle des monuments de tout espèce, médailles, inscriptions, etc., concernant l'histoire ancienne et l'histoire du Moyen Âge […] 5) à l'étude des sciences, arts et métiers des anciens, en les comparant avec ceux des modernes […] »

Sous la Révolution française, le décret du interdit aux Académies royales de pourvoir au remplacement des académiciens décédés, puis le décret du ordonne la suppression de « toutes les académies et sociétés littéraires patentées ou dotées par la Nation ». L'Académie royale des inscriptions et belles-lettres devient ainsi la 3e classe (d'abord « littérature et beaux-arts », puis « histoire et littérature anciennes ») de l'Institut de France établie par la Constitution de l'an III (1795).

L'ordonnance du 21 mars 1816 lui restitue l'appellation d'Académie des inscriptions et belles-lettres.

L'Académie des sciences et belles-lettres est à l'origine de la création de l'Union académique internationale.

Aujourd'hui, les missions de l'Académie sont devenues plus larges, avec une prédilection pour l'histoire de France et des Gaules, la linguistique, l'archéologie et les études orientalistes.

Elle gère plusieurs fondations[1] et décerne 28 prix et médailles[2].

Statut et organisation

De quelques membres sous Colbert, l'institution a rapidement grandi. Le règlement de 1701, longtemps en vigueur, fixe le nombre de ses membres à 40 : 10 honoraires, 10 pensionnaires, 10 associés libres et 10 élèves. En 1715, on leur adjoint six associés étrangers.

Les séances se tenaient primitivement au palais du Louvre, dans une salle du rez-de-chaussée au-delà du pavillon de l'Horloge. En 1805, elle fut transférée au palais de l'Institut, avec les autres académies.

L'Académie est une personne morale de droit public à statut particulier.

Publications

L'Académie assure la publication de plusieurs revues notamment les Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et le Journal des savants. Elle publie également l'Histoire littéraire de la France, ouvrage commencé en 1733 par les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur.

Depuis la Restauration, le travail est poursuivi par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui continue aujourd'hui la publication des volumes à un rythme régulier.

Au nombre des nombreuses collections de l'Académie, notons les Mémoires de l'Académie (nouvelle série)[3], qui comptent près de 50 volumes à la date du  ; cette série au format in-4° remplace depuis 1975 les séries publiées auparavant sous les titres de Mémoires de l’Institut « Académie des Inscriptions et Belles-Lettres » et de Mémoires des Divers Savants. Elle accueille des travaux scientifiques de premier plan méritant d’être publiés chacun dans un volume.

Membres

Bureau pour 2024 :

Président : Charles de Lamberterie ; vice-président : Franciscus Verellen ; secrétaire perpétuel : Nicolas Grimal (élu lors du comité secret du 21 janvier 2022).

L'académie comporte 55 fauteuils, dont six sont occupés par des femmes. Deux sièges sont vacants, celui d'Olivier Picard (1940-2023) et celui de Jean Pierre Babelon (1931-2024).

L'académie comporte aussi 40 associés étrangers, dont deux femmes.

Organisation

Présidents

Secrétaires perpétuels

Notes et références

  1. « Prix et Fondations », sur aibl.fr (consulté le ).
  2. « Prix 2012 », sur aibl.fr (consulté le ).
  3. Mémoires de l'Académie (nouvelle série).
  4. Académie des inscriptions et belles-lettres : Secrétaires perpétuels depuis 1663.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Académie des inscriptions et belles-lettres, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Louis-Ferdinand Alfred Maury, L'Ancienne Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Didier et Cie libraires-éditeurs, 1864 (2e édition) [lire en ligne].
  • Sophie-Anne Leterrier, « L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres », dans Christian Amalvi (dir.), Les lieux de l'histoire, Paris, Armand Colin, , 411 p. (ISBN 9782200267223), p. 137-158.
  • Léon Aucoc, L'Institut de France et les anciennes Académies, Paris, Éditions Plon, , 48 p. Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF (Wikisource). — Également disponible aux formats [PDF] et Mobi.
  • L'Académie des inscriptions et belles-lettres (octobre 1938-septembre 1988), Paris, De Boccard, 1989, 130 p.

Articles connexes

Liens externes

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