5e régiment de spahis algériens

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5e régiment de spahis algériens
Image illustrative de l’article 5e régiment de spahis algériens
Insigne du 5e RSA

Création 1914
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Type Régiment de spahis
Rôle Cavalerie
Inscriptions
sur l’emblème
Picardie 1914
Noyon 1918
AFN 1952-1962
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre du Rif
Guerre d'Algérie
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Le 5e régiment de spahis algériens (5e RSA) est une unité de cavalerie de l'Armée de terre française rattachée à l'Armée d'Afrique.

Historique

Prévu par décret ministériel du , le régiment est créé le en Algérie, alors sous domination française. Son état-major est basé à Sidi Bel Abbès. Il est constitué de cinq escadrons sous les ordres du colonel de Bouillon. Un 6e escadron est créé le [réf. souhaitée].

Première Guerre mondiale

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Les trois premiers escadrons servent au Maroc. Les autres escadrons sont envoyés combattre en France dans des régiments de marche. Le , le 1er escadron du 1er régiment de spahis est versé au régiment où il prend le numéro 7. Une partie de cet escadron forme le le peloton de mitrailleur du régiment, le reste constitue avec les éléments de dépôt le 8e escadron le . Un 9e escadron est formé le . Ces deux escadrons partent en France[1].

Les 1er, 2e et 3e escadrons du régiment sont principalement chargés de missions d'escorte de convois et de reconnaissance, notamment à Boudnib au Maroc et dans la région de Béchar en Algérie. Les 4e et 5e escadrons participent, quant à eux, à la campagne en France métropolitaine.

Le 4e escadron débarque à Marseille le 4 septembre 1914 et participe aux combats dans la région de Compiègne. Il s'illustre ensuite dans la bataille de la Marne jusqu'au 17 octobre. Il participe à l'offensive sur la Somme en septembre 1915, puis aux combats à Aix-Noulette, à Jonchery, à Larzicourt et en Lorraine. Il rentre en Algérie en septembre 1917 et stationne à Aïn Sefra jusqu'au 8 juillet 1918. Il est enfin affecté à la 48e division d'infanterie jusqu'à l'Armistice.

Le 5e escadron est composé principalement de jeunes recrues engagées en août et septembre 1914. Il arrive en France le 3 octobre 1914. Arrivé à Pierrefonds le 9 octobre, il constitue, avec deux escadrons du 7e régiment de spahis et un du 1er régiment de spahis, le 7e régiment de marche de Spahis, commandé par le colonel Féraud-Giraud. En 1915, il participe aux combats dans l'Oise et notamment, les 5 et 6 juin, à l'attaque de Quennevières[2] et à la tenue des tranchées à Bailly. En avril 1916, il participe à l'offensive sur la Somme. Il rentre ensuite en Algérie ; il arrive à Saïda le 6 octobre 1917. Il est rappelé en France le 9 juillet 1918 pour être intégré à la 38e division d'infanterie. Le 9 décembre 1918, moins d'un mois après la signature de l'Armistice, il participe au défilé des troupes à l'occasion de la visite du Président de la République Raymond Poincaré et du Président du Conseil Georges Clemenceau.

Le 6e escadron est quant à lui chargé principalement de la surveillance du littoral algérien jusqu'en juillet 1918. A cette date, il part pour la France où il intègre la 2e division marocaine et participe aux combats dans l'Oise et l'Argonne.

Enfin, les 7e et 8e escadrons du régiment sont formés par le 1er escadron du 1er régiment de spahis. Tandis qu'une partie de cet escadron gère la formation du peloton de mitrailleurs du régiment au sein du 7e escadron, le reste forme le 8e, créé formellement le 11 juillet 1918. Ce dernier débarque à Marseille le 3 août 1918 et rejoint la région d'Estrées-Saint-Denis où il effectue principalement des missions de reconnaissance et d'escorte.

Entre-deux-guerres

Le 5e régiment de spahis est dissous en 1919[3].

Il est à nouveau mis sur pied de 1921[3] à 1927 lors de la guerre du Rif[réf. souhaitée].

Seconde Guerre mondiale

Il a encore une brève existence à Médéa entre le et . Le régiment est formé en 1944 par des éléments du 7e régiment de spahis algériens, avant que ses spahis rejoignent le 1er régiment de spahis algériens qui revient à Médéa en 1946. Le 5e RSA est pendant cette période un régiment à cheval, avec un escadron d'automitrailleuses obsolètes[4].

Guerre d'Algérie

L'unité est recréée le à Sousse (Tunisie) sous le nom de 5e escadron de spahis algériens (5e ESA), à partir du 2e escadron du 7e RSA. Il s'agit toujours d'une unité montée[5].

Le 5e RSA est recréé à Aumale le à partir du 5e ESA[6]. Le régiment, comptant trois escadrons de cavalerie et un escadron hors-rang, ce dernier comptant notamment un peloton d'automitrailleuses M8, est renforcé le par le 6e ESA, chargé des missions de garde d'honneur à Alger[5]. Le régiment opère initialement par petits détachements, étant dispersé à Alger, Aumale, Bou Saâda et Djelfa. En septembre 1957, il est rassemblé dans la région d'Aumale et opère ensuite parfois en unité complète[6].

Le 5e régiment de spahis algériens perd son appellation « algériens » le [6].

À la suite des accords d'Évian du 18 mars 1962 et du cessez-le-feu du lendemain en Algérie, le 5e régiment de Spahis constitue, comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la Force locale, la 478e unité de force locale. Elle est placée sous l'autorité de l'Exécutif provisoire jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet 1962[réf. souhaitée].

Il est dissous le [6].

Chefs de corps

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Inscriptions à l'étendard

Représentation des inscriptions sur le drapeau du 5e spahis.

Il porte les inscriptions suivantes[7],[8] :

Le régiment ne porte pas l'inscription Maroc 1925-1926, car il a été alimenté de recrues marocaines à partir de 1926, avant de prendre l'appellation de 4e RSM en 1927[réf. souhaitée]. C'est donc l'étendard de ce dernier qui bénéficie de cette inscription.

Notes et références

  1. Historique, 1921.
  2. Archives départementales de l'Oise, « Une attaque de diversion - l'Oise au cœur de la Grande Guerre », sur 14-18.oise.fr (consulté le )
  3. a et b Moné et Tixier 1999, p. 12.
  4. « Les dernières années de nos AMD TOE », Histoire de guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 80,‎ , p. 76-79
  5. a et b Thierry Noulens, « Les unités à cheval en Algérie, 1954-1962 », Revue historique des armées, no 249,‎ , p. 93–109 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  6. a b c et d Pierre Durand, « La cavalerie à cheval pendant la guerre d'Algérie, 1956-1962.: Survivance ou résurrection ? », Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 225, no 1,‎ , p. 81 (ISSN 0984-2292 et 2101-0137, DOI 10.3917/gmcc.225.0081, lire en ligne, consulté le )
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  8. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie

Bibliographie

  • Thierry Moné et Jean-François Tixier, Les insignes des spahis, Panazol, Lavauzelle, , 157 p. (ISBN 978-2-702-50450-5).
  • R. Noulens (dir.), Les Spahis, cavaliers de l'armée d'Afrique, Paris, .
  • Historique du 5e régiment de spahis, Paris, Charles-Lavauzelle & Cie, , 13 p., lire en ligne sur Gallica.
v · m
Historique et réorganisations
  • Réorganisation de 1776
  • Réorganisation de 1791
  • Réorganisation de 1796
  • Réorganisation de 1803
  • Réorganisation de 1814
  • Réorganisation de 1815
  • Réorganisation de 1825
  • Réorganisation de 1887
Automitrailleuses
  • 1er GAM
  • 2e GAM
  • 3e GAM
  • 4e GAM
  • 5e GAM
  • 6e GAM
  • 7e GAM
  • 8e GAM
  • 1er RAM
  • 2e RAM
  • 3e RAM
  • 4e RAM
  • 5e RAM
  • Groupes d'autos-mitrailleuses et autos-canons (1914-1922)
  • 1er GAMAC
Carabiniers
  • 1er RC
  • 2e RC
Chars de combat
  • 501e RCC
  • 502e RCC
  • 503e RCC
  • 504e RCC
  • 505e RCC
  • 506e RCC
  • 507e RCC
  • 508e RCC
  • 509e RCC
  • 510e RCC
  • 511e RCC
  • 512e RCC
  • 513e RCC
  • 514e RCC
  • 515e RCC
  • 516e RCC
  • 517e RCC
  • 518e RCC
  • 519e RCC
  • 520e RCC
  • 521e RCC
  • 522e RCC
  • 551e RCC
  • 501e-503e RCC
Chasseurs à cheval
  • 1er RCh
  • 2e RCh
  • 3e RCh
  • 4e RCh
  • 5e RCh
  • 6e RCh
  • 7e RCh
  • 8e RCh
  • 9e RCh
  • 10e RCh
  • 11e RCh
  • 12e RCh
  • 13e RCh
  • 14e RCh
  • 15e RCh
  • 16e RCh
  • 17e RCh
  • 18e RCh
  • 19e RCh
  • 20e RCh
  • 21e RCh
  • 22e RCh
  • 23e RCh
  • 24e RCh
  • 25e RCh
  • 26e RCh
  • 27e RCh
  • 28e RCh
  • 29e RCh
  • 30e RCh
  • 31e RCh
  • 1er-2e RCh
Chasseurs d’Afrique
  • 1er RCA
  • 2e RCA
  • 3e RCA
  • 4e RCA
  • 5e RCA
  • 6e RCA
  • 7e RCA
  • 8e RCA
  • 9e RCA
  • 10e GACA
  • 11e RCA
  • 12e RCA
Chevau-légers lanciers (puis lanciers)
  • 1er RCLPGI
  • 2e RCLGI
  • Lanciers de la GI
  • 1er RCL
  • 2e RCL
  • 3e RCL
  • 4e RCL
  • 5e RCL
  • 6e RCL
  • 7e RCL
  • 8e RCL
  • 9e RCL
Cuirassiers
  • 1er RC
  • 2e RC
  • 3e RC
  • 4e RC
  • 5e RC
  • 6e RC
  • 7e RC
  • 8e RC
  • 9e RC
  • 10e RC
  • 11e RC
  • 12e RC
  • 13e RC
  • 14e RC
  • 1er-11e RC
  • 6e-12e RC
  • 9e RC de marche
Cavalerie lourde
  • 1er RCL
  • 2e RCL
  • 3e RCL
  • 4e RCL
  • 5e RCL
  • 6e RCL
  • 7e RCL
  • 8e RCL
  • 9e RCL
  • 10e RCL
  • 11e RCL
  • 12e RCL
  • 13e RCL
  • 14e RCL
  • 15e RCL
  • 16e RCL
  • 17e RCL
  • 18e RCL
  • 19e RCL
  • 20e RCL
  • 21e RCL
  • 22e RCL
  • 23e RCL
  • 24e RCL
  • 25e RCL
Dragons
  • 1er RD
  • 2e RD-NBC
  • 3e RD
  • 4e RD
  • 5e RD
  • 6e RD
  • 7e RD
  • 8e RD
  • 9e RD
  • 10e RD
  • 11e RD
  • 12e RD
  • 13e RDP
  • 14e RD
  • 15e RD
  • 16e RD
  • 17e RD
  • 18e RD
  • 19e RD
  • 20e RD
  • 21e RD
  • 22e RD
  • 23e RD
  • 24e RD
  • 25e RD
  • 26e RD
  • 27e RD
  • 28e RD
  • 29e RD
  • 30e RD
  • 31e RD
  • 32e RD
  • 33e RD
Hussards
  • 1er RHP
  • 2e RH
  • 3e RH
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  • 6e RH
  • 7e RH
  • 7e bis RH
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Légion étrangère
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Spahis
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