Élections municipales partielles françaises de 1991
Type d’élection
Élections municipales partielles
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Des élections municipales partielles ont lieu en 1991 en France.
Bilan
Le Parti socialiste est le grand perdant de ces scrutins partiels : les socialistes sont défaits à Briançon, Castelginest – où le député Jacques Roger-Machart avait été victorieux un an auparavant lors d'une élection partielle – et Cournonterral, tandis qu'à Saint-Sébastien-sur-Loire, Martine Laurent (divers gauche) succède à son mari. Le Parti communiste et Génération écologie sont eux aussi en recul en cédant respectivement Clichy-sous-Bois – remportée par l'ancien maire communiste (exclu du parti) André Déchamps – et Divonne-les-Bains. Le PCF conserve cependant Tremblay-en-France avec la victoire du « refondateur » François Asensi.
Contexte : annulation du scrutin partiel des 3 et 10 septembre 1989 par le Conseil d'Etat, décision infirmant celle du tribunal administratif de Strasbourg en date du 15 novembre 1989 qui avait rejeté la requête[17]
Résultats de l'élection municipale partielle des 10 et [8],[9]
↑« M. Didier Borotra (CDS) élu maire de Biarritz », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Le maire de Biarritz, M. Marie (RPR) est en position précaire », Le Monde, (lire en ligne)
↑« L'élection municipale de Biarritz : M. Borotra (UDF-CDS) l'emporte largement sur M. Marie (RPR) », Le Monde, (lire en ligne)
↑« L'élection municipale de Biarritz : Alliance des "bleus", des "roses" et des Verts contre le RPR », Le Monde, (lire en ligne) « Deux listes s'affronteront, le 17 mars, au second tour de l'élection municipale partielle de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). Mardi 12 mars, M. Bernard Marie (RPR), le maire sortant, a intégré des candidats divers droite sur sa liste, alors que son premier adjoint, M. Didier Borotra (UDF-CDS), dont la liste comportait déjà des socialistes, y a ajouté des candidats de celle qui réunissait, au premier tour, des nationalistes basques et des Verts. Le duel s'annonce serré entre les "bleus-roses-Verts" et les "blancs". »
↑« Une municipale partielle : M. de Caumont (PS) perd la mairie de Briançon », Le Monde, (lire en ligne)
↑« L'élection municipale partielle de Briançon : La liste de M. Alain Bayrou (UDF-PR) l'emporte avec 62,17 % des voix », Le Monde, (lire en ligne) « La gauche a perdu Briançon, ville conquise de haute lutte par M. Robert de Caumont, en 1983, contre le maire sortant giscardien, M. Paul Dijoud – qu'il avait dépossédé de son siège de député deux ans plus tôt, – et qui faisait figure d'exception dans un département largement acquis à la droite. »
↑« Avant le second tour de l'élection municipale : Le maire sortant (PS) de Briançon se retire », Le Monde, (lire en ligne) « M. Robert de Caumont (PS), maire sortant de Briançon (Hautes-Alpes), ancien député, a annoncé, mardi 26 novembre, son retrait pour le second tour de l'élection municipale partielle, fixé au dimanche 1er décembre »
↑ a et b« Deux élections municipales partielles », Le Monde, (lire en ligne)
↑ a et b« ...et deux municipales », Le Monde, (lire en ligne)
↑« M. Déchamps élu maire de Clichy-sous-Bois », Le Monde, (lire en ligne) « M. André Déchamps, ancien maire communiste de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a retrouvé, samedi 2 février, son siège de maire. Il a été élu par 25 voix contre 7 au candidat du Front national et 3 à celui de la majorité présidentielle. »
↑« L'élection municipale partielle de Clichy-sous-Bois : Une ville à la dérive », Le Monde, (lire en ligne) « Pour la troisième fois en deux ans, les électeurs de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sont appelés, dimanche 20 janvier, à renouveler leur conseil municipal. [...] M. André Déchamps, avait été "débarqué" par la fédération du PCF pour avoir tenu des propos jugés racistes, et remplacé par un autre communiste, M. Christian Chapuis. Mais, minoritaire au conseil, celui-ci n'a pu éviter la paralysie de l'action municipale. Le 5 décembre dernier, le conseil des ministres a donc dissous le conseil municipal. »
↑« Les élections partielles – Clichy-sous-Bois : le PC perd la mairie », Le Monde, (lire en ligne) « L'ancien maire de la ville, M. Déchamps, qui avait été désavoué par le PC, en mars 1990, après avoir tenu des propos jugés racistes, améliore légèrement (0,64 point) le score qu'il avait réalisé au premier tour de la précédente consultation. Du même coup, avec 8,9 % seulement des suffrages exprimés, la liste du maire sortant, M. Chapuis, communiste orthodoxe, est dans l'impossibilité de se maintenir au second tour. »
↑« Une élection municipale... La liste de M. Déchamps (exclu du PC) l'emporte à Clichy-sous-Bois », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Hérault : Cournonterral (1er tour) », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Hérault : Cournonterral (2d tour) », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Moselle : Montigny-lès-Metz (1er tour) », Le Monde, (lire en ligne)
↑Conseil d'État, Assemblée, du 21 décembre 1990, 112221, publié au recueil Lebon
↑« En Loire-Atlantique : Vive émotion après le suicide d'Yves Laurent maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire », Le Monde, (lire en ligne) « Yves Laurent, le maire socialiste de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), s'est suicidé dans sa voiture, vendredi 13 septembre, à la pointe Saint-Gildas, au bord de l'océan. L'élu n'aurait pas supporté sa mise en cause dans un article de presse consacré aux affaires du financement du PS. Dans une lettre griffonnée quelques instants avant son suicide, il précise qu'il ne pouvait accepter ce "déshonneur". »
↑« Élection municipale partielle – Loire-Atlantique : Saint-Sébastien-sur-Loire (1er tour) », Le Monde, (lire en ligne)
↑« La succession d'Yves Laurent », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Les élections partielles : La gauche régresse », Le Monde, (lire en ligne)
Voir aussi
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