Église évangélique luthérienne de France

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Pour les articles homonymes, voir Église luthérienne en France.

Église évangélique luthérienne de France
Image illustrative de l’article Église évangélique luthérienne de France
Logo de l'EELF
Généralités
Courant Luthéranisme
Gouvernance Système presbytérien synodal
Structure 1 conseil exécutif, 1 synode national et 2 synodes régionaux
Territoire Pays de Montbéliard, Paris, Lyon et Nice
Président Joël Dautheville
Affiliation Fédération luthérienne mondiale
Fondation
Date 1872
Lieu Paris
Origine et évolution
Séparée de Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine
Fusion de Inspections ecclésiastiques de Montbéliard et de Paris
Chiffres
Membres 35 000
Temples 46
Divers
Site Web www.eelf.org
modifier Consultez la documentation du modèle

L’Église évangélique luthérienne de France (EELF) était la réunion des deux inspections ecclésiastiques de Paris et de Montbéliard. Elle laisse place à son tour en 2013 à une nouvelle église, issue de l'Église évangélique luthérienne de France (EELF) et de l'Église réformée de France (ERF), qui s'unissent pour former l'Église protestante unie de France (EPUF).

Elle était membre de l'Alliance nationale des Églises luthériennes de France avec l'Église protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine (EPCAAL), et comme elle membre de la Fédération mondiale luthérienne. Elle était aussi en communion avec les Églises d'Alsace-Lorraine.

Elle avait pour devise « Dieu seul est mon appuy »[1].

Histoire

Bien que leurs courants de pensées soient très proche, en France, l'histoire du luthéranisme est à détacher de celle de la Réforme calviniste pour de nombreuses raisons, notamment régionales. Les réformés ont subi des événements que les luthériens n'ont pas subi.

De même, les luthériens de Paris et les luthériens de Montbéliard n'ont pas du tout les mêmes racines historico-culturelles : importé à Paris par l'ambassade de Suède et les travailleurs allemands immigrés, choix entre Réforme et luthéranisme à Montbéliard. Ainsi, les luthériens de Montbéliard auraient très bien pu être Réformés, tout ne s'est « joué qu'à un fil ».

De même, le luthéranisme d'Alsace-Lorraine n'a pas été confronté aux mêmes contextes et événements socio-politiques, notamment de par l'annexion de la région à l'Allemagne après 1871, qui lui a valu un statut particulier lors de sa ré-annexion à la France en 1918. Ainsi la culture du luthéranisme alsacien-mosellan se rapproche plus de l'histoire de sa cousine réformée d'Alsace-Lorraine que de celle de l'EELF.

Cela ne rend pas les courants des différents mouvements luthériens français opposés, bien au contraire, on peut voir aujourd'hui que les différentes Églises luthéro-réformées de France se rapprochent de plus en plus. Mais il est important de bien différencier leurs histoires afin d'en comprendre leurs tenants et leurs aboutissants dans la France d'aujourd'hui.

Vers un rapprochement des Églises luthéro-réformées françaises

Il est à noter que ces dernières années, l'EELF s'est beaucoup essoufflée. Cela s'est traduit par une pénurie de pasteurs et par une fréquentation de ses paroisses en chute libre. L'inspection de Paris, plus petite en nombre de fidèles, a été plus durement touchée. Ainsi, le rapprochement entre l'EELF et l'ERF n'est pas à rapprocher uniquement d'une question d'union d'idées, mais aussi d'un geste politique nécessaire à la survie de l'EELF.

À compter de 2013, à l'issue d'un processus commencé en 2007 et marqué par des synodes communs luthéro-réformés, l'ERF et l'EELF s'unissent pour former l'Église protestante unie de France

Chronologie détaillée de l'EELF

La chronologie suivante reprend les principaux événements liés au Luthéranisme en France, en les replaçant dans leur contexte historique.

Dérouler la chronologie détaillée

Montbéliard

  • 1522 : Le prince Ulric de Wurtemberg, comte de Montbéliard, accueille un disciple de Luther, Jean Gayling, après avoir pris contact avec le réformateur Œcolampade.
  • 1524 : Guillaume Farel est envoyé par Œcolampade à Montbéliard. La réputation du travail qu’il y accomplit se répand jusqu’à Rotterdam, où Erasme écrivait en 1525 : « À Montbéliard, Farel a été appelé à prêcher l'Évangile : son succès est merveilleux ». Cependant, le prince Ulrich doit renvoyer Guillaume Farel sous la pression des cantons suisses catholiques.
  • 1528 : L’archevêque de Besançon excommunie tous les habitants de Montbéliard. Cette mesure est levée l'année suivante.
  • Après avoir été chanoine à Metz, où il a été attiré par les milieux évangéliques, Pierre Toussain se rend à Bâle pour y rencontrer Œcolampade et Guillaume Farel. Il se rend ensuite à Zurich où il prend contact avec Zwingli, qui lui présente sa théologie de la Sainte cène.

Pierre Toussain arrive à Montbéliard en 1535, où il fait ouvrir une école pour garçons et filles.

Sous son influence, le compte Georges de Montbéliard fait abolir, le , la messe et les cérémonies catholiques.

Treize prédicants formés par Farel à Genève sont installés dans les paroisses rurales le , apportant avec eux l’influence des idées de Calvin.

  • 1548 - 1553 : Intérim d'Augsbourg. À la suite de la victoire remportée sur les princes protestants divisés, Charles Quint impose aux montbéliardais l’Intérim, régime comportant une atténuation de la doctrine catholique. Ce principe devait être appliqué jusqu’à un prochain synode. Un régime mixte resta en vigueur jusqu’en 1553, avec des prêtres pratiquant le catholicisme antérieur à la Réforme, tandis que les prédicants conservaient les dispositions évangéliques.
  • 1555 : Adoption de la Confession d’Augsbourg. En raison de la doctrine de la prédestination et des punitions infligées aux hérétiques, dont Calvin avait donné l'exemple avec le supplice de Michel Servet, Pierre Toussain rompt avec Farel et Calvin qui avaient été ses amis. Il adopte la Confession d’Augsbourg, qu’il considère comme étant conforme à la parole de Dieu.
  • 1562 - 1598 : Guerres de religion
  • 1598 () : Édit de Nantes (signé par Henri IV)

Paris

  • 1618 - 1648 : Guerre de Trente Ans
  • 1626 : Hugo Grotius (calviniste modéré), ambassadeur de Suède en France. Pasteur Jonas Hambraeus.
  • 1635 : Première église luthérienne à Paris - Une paroisse se réclamant de la Confession d'Augsbourg et jouissant de l'hospitalité de l'ambassadeur de Suède. Tous les Luthériens de Paris peuvent assister au culte.
  • 1644 (décembre) - 1645 : Début des négociations de paix pour les guerres de Trente Ans et de Quatre-Vingts Ans (catholiques et protestants ayant refusé de se rencontrer, les négociations se tinrent à partir de à Münster pour les premiers et à partir de 1645 à Osnabrück pour les seconds. Cette solution qui avait été proposée par la Suède est préférée à l'alternative française qui suggérait Hambourg et Cologne.)
  • 1648 () : signature des Traités de Westphalie mettant fin à la guerre de Trente Ans et la guerre de Quatre-Vingts Ans
  • 1654 En Suède, la reine Christine abdique, au profit de son cousin Charles-Gustave
  • 1654 - 1655 : La reine Christine de Suède, protestante luthérienne, se convertit d'abord en secret puis officiellement au catholicisme.
  • 1685 () : Édit de Fontainebleau (signé par Louis XIV): révocation de l'Édit de Nantes
  • 1741 : Premier culte luthérien en français à Paris
  • 1785 : Le pasteur Gambs organise un service diaconal en ouvrant, avec l'aide de Madame de Staël, épouse de l'ambassadeur de Suède, une salle d'hospice pour accueillir les protestants refusés à cause de leur foi dans les hôpitaux publics.
  • 1787 () : Édit de Versailles (signé par Louis XVI)
  • 1789 : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, proclamant la liberté de culte
  • 1795 : La chapelle de l'ambassade de Suède bénéficie de la liberté des cultes rétablie par la Convention nationale.
  • 1802 : Le Concordat - Le 15 germinal an X, les « articles organiques des Cultes protestants » garantissent la liberté des cultes, et organisent les Églises réformées et celle de la Confession d'Augsbourg, sous le régime consistorial. L'Église de la Confession d'Augsbourg devient « Église d'État », fortement centralisée sous l'autorité du Consistoire général de Strasbourg et de son Directoire.
  • 1806 : Fin des cultes à l'ambassade de Suède - Le décret du interdit aux citoyens français de fréquenter les chapelles étrangères. C'est la fin des paroisses d'ambassade : celle de l'ambassade de Suède aura vécu 180 ans. Le pasteur Gambs quitte Paris. Les luthériens parisiens entreprennent des démarches en vue de la reconnaissance officielle d'une Église consistoriale de leur confession dans la capitale.
  • 1808 : Création du premier consistoire luthérien - Le , Napoléon Ier, se trouvant à Nantes, signe un décret disposant qu'il y aura dans notre bonne ville de Paris une Église consistoriale consacrée au culte de la Confession d'Augsbourg, pour les Protestants de cette communion du Département de la Seine et des Départements circonvoisins. Le premier Consistoire de 12 membres est constitué le sous la présidente de J.G. Treuttel, négociant-libraire. Il entre en fonction le .
  • 1809 : Création de la paroisse des Billettes - L'église des Billettes, ancien établissement conventuel, mise à la disposition du Consistoire par la ville de Paris, est solennellement consacrée au culte luthérien et les deux pasteurs sont installés dans leur charge par le préfet du Département de la Seine le .
  • 1843 : Création de la paroisse de la Rédemption - Un second lieu de culte est affecté par la ville de Paris au culte luthérien. Remis au Consistoire le 1er juin, il est inauguré le sous le vocable d'église de la Rédemption, en présence de la duchesse d'Orléans, épouse de l'héritier royal : Héléne de Mecklembourg-Schwerin, qui est une fidèle paroissienne de l'Église luthérienne.
  • 1845 : La Mission intérieure - Création de la Mission intérieure, tout d'abord à l'intention des nombreux ouvriers allemands établis dans la région parisienne, sous l'impulsion du pasteur Louis Meyer, plus tard assisté par le pasteur Frédéric von Bodelschwing.
  • 1852 : Création de l'Inspection de Paris - L'Église consistoriale de Paris, qui dépendait jusque-là de l'Inspection ecclésiastique du Temple-Neuf à Strasbourg, devient une Inspection ecclésiastique, dont le premier titulaire est le pasteur Rodolphe Cuvier. Les membres du Consistoire sont désormais élus au suffrage universel « des membres de l'Église portés sur le registre paroissial ».
  • 1870 - 1871 : Guerre franco-allemande de 1870
  • 1871 : Rupture des liens avec Strasbourg - L'Alsace-Lorraine devient allemande. Les liens de l'Inspection ecclésiastique de Paris avec le Consistoire supérieur de Strasbourg sont ainsi brutalement rompus, du fait des événements politiques, et l'Église luthérienne de Paris se retrouve sans statut légal.

EELF

  • 1872 : Création de l'EELF. Un Synode constituant se réunit à Paris du 23 au , qui crée l'Église évangélique luthérienne de France, unissant les deux Inspections ecclésiastiques de Montbéliard et de Paris, et introduit le système synodal dans l'organisation de la nouvelle Église.
  • 1879 : Légalisation de l'Église luthérienne. Le Parlement français vote la reconnaissance légale de l'Église luthérienne. La loi devient exécutoire le 1er août.
  • 1905 () : création de la Fédération protestante de France
  • 1905 (décembre) : Séparation de l'Église et de l'État. En décembre, le Parlement vote la loi de séparation des Églises et de l'État, qui devient exécutoire dès le .
  • 1906 : Première constitution de l'EELF. Un Synode constituant se réunit à Montbéliard le et vote une constitution de l'Église évangélique luthérienne sur la base de la loi sur les Associations cultuelles, nouveau régime légal des Églises en France ; ce qui entraîne l'organisation de paroisses ayant leurs propres statuts : douze alors dans l'Inspection ecclésiastique de Paris.
  • 1914 - 1918 : Première Guerre mondiale
  • 1918 - Statut spécifique des Églises d'Alsace-Lorraine. L'Alsace revient à la France, mais ses Églises restent des Églises unies à l'État : ce qui ne permet pas la reconstitution de l'unité ecclésiale des Luthériens en France.
  • 1939 - 1945 : Seconde Guerre mondiale

Vers le rapprochement des Églises luthéro-réformées

  • 1947 : Fédération protestante mondiale
  • 1950 (1er février) : Création de la Conférence des Églises protestantes des pays latins d'Europe
  • 1950 : Fondation de l'Alliance nationale des Églises luthériennes de France (ANELF), fonctionnant en tant que Comité national français de la Fédération luthérienne mondiale (FLM).
  • 1969 : Tentative processus d'union entre les quatre Églises luthériennes et réformées de la France intérieure et d'Alsace - Lorraine qui n'aboutira pas. Esquisse pour une Église évangélique unie[2]
  • 1972 : Création du Conseil Permanent Luthéro-Réformé (CPLR) (ERF, EELF, EPCAAL, EPRAL)[2]
  • 1973 () : Communion d'Églises protestantes en Europe - Concorde de Leuenberg
  • 1996 : Nouvelle constitution de l'EELF. La Constitution de 1906 étant devenue caduque sur bien des points, le synode général de vote une nouvelle Constitution.
  • 2000 (mars) : L'élargissement du CPLR aux Églises réformées évangéliques indépendantes est mis à l'étude mais n'aboutit pas. L'UNEPREF reste partenaire privilégié du CPLR, sans en être membre.
  • 2006 : Les EPAL fusionnent en UEPAL
  • 2007 : Le Conseil permanent luthéro-réformé est renommé Communion protestante luthéro-réformée
  • 2007 : Lancement du processus d'union entre l'EELF et l'ERF
  • 2013 (prévision) : Fusion de l'EELF et de l'ERF en Église protestante unie de France
 

Organisation

Au niveau local, l'EELF est organisée selon un système presbytéral (conseil paroissial) pour chaque paroisse et les paroisses géographiquement proches peuvent constituer des regroupements associatifs appelés consistoires. Aux niveaux régional et national, elle suit un système synodal : les décisions sont prises par des assemblées appelées synodes.

Les réglements de l'EELF et les statuts de ses différentes entités sont explicitées dans sa constitution de 2006 (texte de 1996 révisé)[1].

Au niveau local

L'association paroissiale

Chaque paroisse est une personne morale de type association cultuelle, statutairement rattachée à :

  • l'Union générale des associations cultuelles de l'Église évangélique luthérienne de France,
  • l'Union synodale régionale des associations cultuelles de l’Église évangélique luthérienne de sa région (Montbéliard ou Paris),
  • l'Union consistoriale des associations cultuelles de l'Église évangélique luthérienne de sa circonscription.

Pour être membre ayant voix délibérative lors des assemblées générales, il faut être inscrit sur le registre des membres. Pour cela, il faut avoir été baptisé, confirmé ou accueilli dans l’Église évangélique luthérienne de France et participer à sa vie spirituelle et matérielle.

L'assemblée générale se réunit au moins une fois par an (dans le courant du premier trimestre) et :

  • entend le rapport d'activité sur l'année écoulée ;
  • approuve les actes de gestion financière et d’administration légale des biens ;
  • adopte le budget et délibère sur les questions mises à l’ordre du jour ;
  • étudie les projets d’activité pour les années suivantes ;
  • élit le conseil presbytéral.

Le conseil d'administration de l'association appelé aussi conseil paroissial ou conseil presbytéral est composé :

  • du (ou des) pasteur(s) de la paroisse qui en est (sont) membre(s) de droit (et ce, pour chaque paroisse où ils sont nommés) ;
  • d'au moins quatre conseillers presbytéraux, élus par l'Assemblée générale, parmi les membres de l'association.

Les conseillers presbytéraux sont élus pour six ans. Le conseil presbytéral est renouvelé tous les trois ans par élection de la moitié des membres élus.

Après chaque renouvellement triennal, le conseil presbytéral élit, pour trois ans, son bureau composé :

  • d'un président ;
  • d'un vice-président (place habituellement occupée par le pasteur de la paroisse) ;
  • d'un secrétaire ;
  • d'un trésorier.

Il doit se réunir au moins quatre fois par an.

Il gère les biens de la paroisse avec les pouvoirs les plus étendus à cet effet et en rend compte à l’assemblée générale.Il établit le budget de l’association paroissiale et en gère les comptes. Il recueille les fonds par les modes et procédés qu’il fixe lui-même.

Dans sa circonscription : l'union consistoriale

Entre plusieurs paroisses de l'EELF géographiquement proches une association consistoriale (appelée plus simplement consistoire) peut être formée.

Le conseil d'administration (conseil consistorial) se compose de six membres élus pour trois ans : deux pasteurs ; quatre laïcs.

Ces types d'unions ont les mêmes missions que les associations paroissiales, mais à l'échelle de leurs regroupements géographique. En effet, il faut préciser que les paroisses d'une même circonscription géographique œuvrent souvent ensemble pour certaines missions et projets. Ainsi, elles éprouvent le besoin d'avoir une association plus large pour mener à bien ces derniers.

Au niveau régional : le synode régional

L'EELF comprend deux unions régionales ou inspections ecclésiastiques : l'inspection de Montbéliard et l'inspection de Paris. Chaque inspection possède donc son synode régional constitué par des représentants de chaque paroisse (le pasteur et deux laïcs de celle-ci). De plus, chaque inspection élit, pour cinq ans, un inspecteur ecclésiastique qui a un rôle essentiellement spirituel.

Au niveau national : le synode national

Le synode national est constitué de représentants des deux synodes régionaux. Il nomme le conseil exécutif, qui est le comité directeur de l'EELF.

Le conseil exécutif est constitué :

  • de deux pasteurs et de quatre laïcs pour chaque région ;
  • des deux inspecteurs ecclésiastiques et des deux présidents des synodes régionaux (qui en sont, tous les quatre, membres de droit),

Comme tout conseil d'administration, le conseil élit son bureau, constitué d'un président, d'un vice-président, d'un secrétaire et d'un trésorier. Il se réunit environ tous les deux mois et gère l'EELF entre les sessions du synode général. Il donne suite aux décisions du synode général et en prépare les sessions. Il est responsable de ses décisions devant le synode général.

Liste des paroisses

Inspection de Paris

L'inspection de Paris comprend 21 paroisses (22 églises) dont neuf (dix églises) dans Paris, dix en banlieue parisienne, une à Lyon et une à Nice. Elle représente environ 5 000 personnes[3].

Dérouler la liste des paroisses de l'inspection de Paris
L'Ascension
L'Ascension
Saint-Paul de Montmartre
Saint-Paul de Montmartre
Saint-Pierre
Saint-Pierre
La Rédemption
La Rédemption
Les Billettes
Les Billettes
Saint-Jean
Saint-Jean
Bon-Secours
Bon-Secours
Trinité
Trinité
Saint-Marcel
Saint-Marcel
La Résurrection
La Résurrection
Paris intra-muros
Martin Luther (Saint-Denis)
Martin Luther (Saint-Denis)
Courbevoie
Courbevoie
Suresnes
Suresnes
Saint-Luc (Vanves)
Saint-Luc (Vanves)
Bourg-la-Reine
Bourg-la-Reine
Saint-Marc (Massy)
Saint-Marc (Massy)
Saint-Marc (Noisy-le-Sec)
Saint-Marc (Noisy-le-Sec)
Saint-Étienne (Le Perreux)
Saint-Étienne (Le Perreux)
Noisy-le-Grand
Noisy-le-Grand
Saint-Matthieu (Pontault-Combault)
Saint-Matthieu (Pontault-Combault)
Banlieue parisienne
Paroisse de Lyon
Paroisse de Lyon
La Transfiguration (Nice)
La Transfiguration (Nice)
Lyon (à g.) et Nice (à d.)

Paris intra-muros[4]


Banlieue parisienne[5]

  • Paroisse Martin Luther. 29 boulevard Carnot. Saint-Denis (93200)
  • Paroisse de Courbevoie - La Garenne Colombes. 12-14 rue Kilford. Courbevoie (92400)
  • Paroisse de Suresnes. 3 avenue d’Estournelles-de-Constant. Suresnes (92150)
  • Paroisse Saint-Luc. Place du Général-Leclerc. Vanves (92170)
  • Paroisse de Bourg-la-Reine. 26 rue Ravon. Bourg-la-Reine (92340)
  • Paroisse Saint-Marc de Massy. Place Antoine-de-Saint-Exupéry. Massy (91300)
  • Paroisse Saint-Marc de Noisy-Le-Sec. 47 avenue Marceau. Noisy-le-Sec (93130)
  • Paroisse Saint-Étienne. 4 rue de Chanzy. Le Perreux (94170)
  • Paroisse de Noisy-le-Grand. 79 rue de Malnoue. Noisy-le-Grand (93160)
  • Paroisse Saint-Matthieu. 15 Rue du Plessis. Pontault-Combault (77340)


Lyon[6]

  • Paroisse de Lyon. 12, rue Fénelon. Lyon 6e


Nice[7]

  • Paroisse la Transfiguration - Nice - Côte d'Azur. 4 rue Melchior de Vogüé. Nice (06000)
 

Inspection de Montbéliard

L'inspection de Montbéliard comprend 24[8] paroisses pour 30 000 personnes[3].

Dérouler la liste des paroisses de l'inspection de Montbéliard[9]
  • Paroisse d'Audincourt
  • Paroisses de Beaucourt et Vandoncourt-Dasle
  • Paroisse de Belfort-Giromagny
  • Paroisse de Bethoncourt-Bussurel-Vyans le Val
  • Paroisse du Châtelot
  • Paroisse des Vosges Saônoises
  • Paroisse de Mandeure
  • Paroisse du Mont-Bart
  • Paroisse de Montbéliard
  • Paroisse de Montécheroux
  • Paroisse du Mont-Vaudois
  • Paroisse du Plateau de Blamont
  • Paroisse de Pont-de-Roide
  • Paroisse de Seloncourt-Bondeval
  • Paroisse de Sochaux-Charmont
  • Paroisse de Valentigney
  • Paroisse de Val d'Allan (Fesches-Dampierre-Allenjoie et Etupes-Exincourt)
  • Paroisse de la Vallée du Rupt
  • Paroisse du Vallon
  • Paroisse de Vesoul
 

Affiliation et partenariats

L'EELF est membre de nombreuses organisations protestantes et plus largement œcuméniques françaises et internationales.

Ci-dessous une liste non exhaustive de ces organisations (figurent entre parenthèses les autres Églises protestantes françaises membres de celles-ci).

Échelle nationale (France)

Échelle européenne

Échelle mondiale

Personnalités liées à l'Histoire de l'EELF

Hugo Grotius (1583-1645)

Jonas Hambræus (1588-1671)

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b « Constitution », sur EELF (consulté le )
  2. a et b « CPLR », sur FPF (consulté le )
  3. a et b « Unions régionales », sur EELF (consulté le )
  4. « Les paroisses de Paris intra-muros », sur EELF (consulté le )
  5. « Paroisses de banlieue », sur EELF (consulté le )
  6. « Paroisses de Lyon », sur EELF (consulté le )
  7. « Paroisses de Nice », sur EELF (consulté le )
  8. « EELF Régionale », sur EELF Franche-Comté (consulté le )
  9. « Les paroisses », sur EELF Franche-Comté (consulté le )
  10. « Accueil », sur Eglise Protestante Unie (consulté le )
  11. a et b « UEPAL - Relations nationales et internationales », sur UEPAL (consulté le )
  12. « Membres de la FPF », sur Fédération protestante de France (consulté le )
  13. « Dépliant présentant la CEPPLE », sur CEPPLE (consulté le )
  14. « Églises membres », sur CEPE (consulté le )
  15. « CEC Members Churches », sur CEC (consulté le )
  16. « Member Churches - Europe », sur Lutheran World Federation (consulté le )
  17. « Eglises membres - France », sur COE (consulté le )
  18. « Fiches Eglises », sur Cevaa (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Site officiel de l'EELF
  • Site officiel de l'inspection du Pays de Montbéliard
  • Site officiel de l'inspection de Paris
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