Édouard Le Roy

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Édouard Le Roy
Fonction
Fauteuil 7 de l'Académie française
-
Henri Bergson
Daniel-Rops
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
6e arrondissement de Paris
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicien, théologien, philosophe, professeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Georges Le Roy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Prononciation

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Édouard Louis Emmanuel Julien Le Roy ( à Paris 8e[1] - à Paris 6e[2]) est un philosophe français.

Biographie

Tardivement entré au lycée, Le Roy prépare le concours d'entrée à l’École normale supérieure où il est reçu en 1892. Agrégé de mathématiques en 1895, il devient docteur en sciences en 1898. Enseignant dans plusieurs lycées, il devient en 1909 professeur de mathématiques au lycée Saint-Louis de Paris.

Dès lors, Le Roy prend un étonnant tournant vers la philosophie et la métaphysique. Ami de Teilhard de Chardin et Henri Bergson, il est choisi par ce dernier pour lui succéder à la chaire de philosophie grecque et latine du Collège de France. Élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1919, il succède encore une fois à Bergson à l’Académie française en 1945.

Dans le sillon de la quête bergsonnienne, Le Roy s’interrogea notamment sur les rapports entre la science et la morale.

Avec Henri Poincaré (qui le critique dans La Valeur de la Science) et Pierre Duhem, il a participé au renouveau que connaissait à son époque la philosophie des sciences. Se basant sur l'intuitionnisme de Bergson pour critiquer les prétentions abusives de la science, il défend un point de vue radicalement conventionaliste et pragmatique. La science n'est faite que de conventions arbitraires ou artificielles dont la seule fin positive est de nous servir de règle d'action. La science n'atteint donc pas la vérité et encore moins le fond des choses.

Cet anti-intellectualisme le conduit, dans le domaine de la religion, à privilégier le cœur, le sentiment ou la foi instinctive, et à rejeter les dogmes, la théologie spéculative, les raisonnements abstraits. Cette position lui vaudra l'accusation de modernisme et la mise à l'Index de ses œuvres.

Edouard Leroy à sa table de travail

Œuvres

  • Sur l'intégration des équations de chaleur (1898)
  • Science et philosophie (1899)
  • Dogme et critique (1907)
  • Une philosophie nouvelle : Henri Bergson (1912)
  • la pensée mathématique pure (cours du college de france années 1914-1915 et 1918-1919 révison en 1920 en vue d'une publication. une parution au PUF en 1960)
  • Qu'est-ce-que la Science ?: réponse à André Metz (1926)
  • L'Exigence idéaliste et le fait de l'évolution (1927)
  • Les Origines humaines et l'évolution de l'intelligence, Boivin, 1928.
  • La Pensée intuitive. Le problème de Dieu (1929)
  • Introduction à l'étude du problème religieux (1944)
  • Essai d'une philosophie première : l'exigence idéaliste et l'exigence morale, 2 vol., posthumes (1956-1958)

Notes et références

  1. Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/874/1870, avec mention marginale du décès (consulté le 30 mai 2012)
  2. Base Léonore

Liens externes

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Précédé par Suivi par
Henri Bergson
Édouard Le Roy
1945-1955
Daniel-Rops
v · m
Composition de l'Académie française au jour de son élection (12 avril 1945)
Par numéro
de fauteuil

1. Louis de Broglie
2. Émile Mâle
3. André Chaumeix
4. fauteuil vacant
5. Louis Madelin
6. Pierre Benoit
7. Édouard Le Roy
8. fauteuil vacant
9. Émile Henriot
10. Léon Bérard

11. fauteuil vacant
12. Abel Bonnard
13. fauteuil vacant
14. fauteuil vacant
15. fauteuil vacant
16. fauteuil vacant
17. Georges Lecomte
18. Philippe Pétain
19. fauteuil vacant
20. Henry Bordeaux

31. Jérôme Tharaud
32. Georges Grente
33. Edmond Jaloux
34. Joseph de Pesquidoux
35. Maxime Weygand
36. fauteuil vacant
37. Maurice de Broglie
38. Paul Valéry
39. Jacques de Lacretelle
40. Lucien Lacaze

Par date
d'élection
v · m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort (9 novembre 1954)
Par numéro
de fauteuil

1. Louis de Broglie
2. fauteuil vacant
3. André Chaumeix
4. Alphonse Juin
5. Louis Madelin
6. Pierre Benoit
7. Édouard Le Roy
8. Édouard Herriot
9. Émile Henriot
10. Léon Bérard

31. fauteuil vacant
32. Georges Grente
33. Jean-Louis Vaudoyer
34. Maurice Genevoix
35. Maxime Weygand
36. Pierre Gaxotte
37. Maurice de Broglie
38. Henri Mondor
39. Jacques de Lacretelle
40. Lucien Lacaze

Par date
d'élection
v · m
Fauteuil 1
Fauteuil 2
Fauteuil 3
Fauteuil 4
Fauteuil 5
Fauteuil 6
Fauteuil 7
Fauteuil 8
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