École de guerre économique

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède un paronyme, voir École de guerre.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir EGE.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article présente des problèmes à corriger.

Vous pouvez aider à l'améliorer ou bien discuter des problèmes sur sa page de discussion.

  • Il ne cite pas suffisamment ses sources. Vous pouvez indiquer les passages à sourcer avec {{référence nécessaire}} ou {{Référence souhaitée}}, et inclure les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Marqué depuis mai 2020)
  • Il ne s’appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires. (Marqué depuis mai 2020)
Trouver des sources sur « École de guerre économique » :
  • Archive Wikiwix
  • Bing
  • Cairn
  • DuckDuckGo
  • E. Universalis
  • Gallica
  • Google
  • G. Books
  • G. News
  • G. Scholar
  • Persée
  • Qwant
  • (zh) Baidu
  • (ru) Yandex
  • (wd) trouver des œuvres sur Wikidata
École de guerre économique
Logo commercial en usage
Histoire
Fondation
1997
Statut
Type
Établissement d'enseignement supérieur (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
École de guerre économique - DCI
Fondateur
Jean Pichot-Duclos,
Christian Harbulot
Directeur
Christian Harbulot
Devise
« Surveiller, analyser, protéger, influencer. »
Membre de
ESLSCA
Site web
www.ege.fr
Chiffres-clés
Étudiants
~ 300 / an
Localisation
Pays
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Campus
Drapeau de la France France
Drapeau du Maroc Maroc
Ville
7e arrondissement de Paris
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte d’Île-de-France
voir sur la carte d’Île-de-France
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'École de guerre économique (EGE) est un établissement d'enseignement supérieur privé hors contrat français[1], fondé en 1997, spécialisé dans l'intelligence économique qui s'intéresse au renseignement économique, défensif ou offensif, pratiqué dans un contexte de guerre économique et de mondialisation économique. Elle est dirigée par Christian Harbulot.

Histoire

le général Jean Pichot-Duclos, cofondateur de l'EGE.

Création (1997-2004)

L'École de guerre économique est créée en octobre 1997[2] par Jean Pichot-Duclos, général et ancien directeur de l'école interarmées du renseignement reconverti auprès de la société-parapluie du Ministère de la Défense, Défense conseil international, où il a créé la branche d'intelligence économique (Intelco-DCI). Il cofonde l'école au sein-même de la DCI avec Christian Harbulot, alors directeur opérationnel d'Intelco-DCI.

Rapidement, les fondateurs de l'école s'associent avec l'École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA) afin de faire héberger la nouvelle structure. Benoît de Saint-Sernin, alors responsable de la communication de l'ESLSCA, assiste brièvement les deux fondateurs au sein de la direction jusqu’en 1999[2].

Depuis sa création, l'objectif de l'école est de former des cadres et des étudiants déjà diplômés de Bac+3/4 à la pratique opérationnelle et stratégique de l'intelligence économique. Du fait que l'EGE soit née au sein d'une société-parapluie du ministère de la défense et qu'elle soit régulièrement soutenue par le renseignement français, il est d'usage qu'elle soit considérée comme l'école du renseignement d'affaires et de l'investigation industrielle destinée aux civils[3],[4].

Évolutions (2004-aujourd'hui)

En 2011, l'EGE organise les premiers états généraux de l'intelligence économique au sein de l'École militaire, sous l'égide du Ministère de l'Intérieur[5].

En 2013, en partenariat avec les éditions La Bourdonnaye, l'association de l'école met en place la collection AEGE[6].

Dans ses activités, l'EGE est aussi directement partenaire de l'École militaire, des Jeunes IHEDN et de la CCI France. L'école entretient également des liens avec l'Académie Militaire de Munich et le volet économique du groupe éducatif japonais Tsuzuki[7][source insuffisante].

L'école ouvre un campus au Maroc en 2019[8].

En 2020, l'EGE lance ses Cahiers de la guerre économique[9],[10].

En septembre 2021, l'IAE Paris-Sorbonne et l'EGE ouvrent une formation certifiante baptisée « Data science et transformation digitale »[11]. En 2022, elle ouvre un centre de recherche consacré à la guerre de l'information[8].

L'école compte, en 2020, 24 promotions SIE (formation initiale), 34 promotions MSIE (formation continue), 8 promotions MRSIC (formation continue), 3 promotions RSIC (formation initiale), 3 promotions RIE (formation initiale)[12],[13]. L'école accueille chaque année cinq cents nouveaux inscrits répartis dans ses différentes formations, et compte 3 000 diplômés[8]. Environ 10 % des étudiants ont travaillé ou travaillent dans les services de renseignement[8].

En 2022, l'EGE, qualifiée par Libération de « structure d’enseignement supérieur privée spécialisée dans la stratégie, le lobbying, l’intelligence économique et le renseignement, le tout à la sauce militaire » prend position contre l'industrie de la viande cellulaire[14].

Institution

Direction

Christian Harbulot, cofondateur et directeur de l'EGE.

L'EGE est aujourd'hui dirigée par Christian Harbulot, Charles Pahlawan (développement), Bartol Zivkovic (communication)[15].

Corps professoral

Amphithéatre de l'École de guerre économique.
Amphithéâtre Pichot-Duclos, à l’École de guerre économique.

Selon l'école, les intervenants sont issus à 80% du monde des affaires, de l'intelligence économique et de divers secteurs militaires et civils, et à 20% d'universitaires, le plus généralement enseignants ou professeurs à l'université Panthéon-Sorbonne, dans les Instituts d'études politiques, et à l'IAE de Poitiers[16].

Enseignants

Classement

Le MBA de l’École de guerre économique se classe première dans le classement Eduniversal des formations en intelligence économique[8].

Neutralité

Selon Margherita Nasi pour Le Monde, cette école « impose une certaine vision du monde[8]. »

Bibliographie

  • Harbulot Christian, Manuel d'intelligence économique, PUF, 2012 ; rééd. 2019
  • Gagliano Giuseppe, Historical origins of the french school of economic warfare, Socrates Journal, vol.4, 2016
  • Gagliano Giuseppe, L’école française de la guerre économique, Va Press, Versailles, 2018

Notes et références

  1. « L'étudiant »
  2. a et b « La guerre économique, un art qui s'enseigne. Une école pour «espions» ouvrira en octobre à Paris », Libération,‎ (lire en ligne).
  3. DGSE, « Le renseignement, un débouché (enfin) prisé des jeunes diplômés », Revue Défense nationale,‎ (lire en ligne)
  4. « Mon collègue est un espion, l’Ecole de Guerre Economique dans GQ Magazine | Ecole de Guerre Economique », sur ege.fr (consulté le )
  5. « États généraux / Gala de l'Intelligence Économique », sur Les Jeunes de l'IHEDN, (consulté le )
  6. « aege », sur leslibraires.fr (consulté le )
  7. « Nos partenaires | Ecole de Guerre Economique », sur ege.fr (consulté le )
  8. a b c d e f et g « A l’Ecole de guerre économique, une formation pour agents secrets de la mondialisation », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Intelligence économique : l'EGE lance ses Cahiers de la guerre économique », sur Archimag (consulté le )
  10. « Sur les terrains de la guerre économique », sur LesEchos.fr, (consulté le )
  11. « L'IAE Paris-Sorbonne et l'Ecole de guerre économique liés en data science », sur LeMondeInformatique.fr (consulté le )
  12. « L’Ecole de Guerre Economique ouvre ses portes à Rabat », sur LeMatin.ma (consulté le )
  13. « Maroc : l’École de guerre économique de Paris s’implante à Rabat », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  14. Sarah Finger, « Face à la viande de synthèse cultivée en labo, l’industrie agroalimentaire française voit déjà rouge », sur Libération (consulté le )
  15. « Les permanents | Ecole de Guerre Economique », sur ege.fr (consulté le )
  16. Corps professoral de l'EGE
  17. « Portail de l'IE - Antoine Violet-Surcouf », sur portail-ie.fr (consulté le )
  18. « Bernard Carayon - Formations Intelligence économique Cyber Sûreté », sur ege.fr (consulté le )
  19. (en) Guillaume Faye, Convergence of Catastrophes, Arktos, , 220 p. (ISBN 978-1-907166-45-7, lire en ligne)
  20. « Rémi Kauffer », sur Babelio.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • Grèce
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’éducation
  • icône décorative Portail du renseignement
  • icône décorative Portail de l’économie