Échanges de pin's aux Jeux olympiques

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L'ex-Secrétaire d'État des États-Unis John Kerry échangeant un pin's avec la joueuse de tennis Sloane Stephens

La tradition des échanges de pin's aux Jeux olympiques remonte à la date connue des Jeux olympiques de 1896. Au début de chaque Jeux olympiques, d'été ou d'hiver, les athlètes se voient offrir par leur délégation des pin's aux couleurs de leur pays. Lorsque les athlètes se trouvent dans le village olympique, ils échangent leur pin's avec d'autres athlètes venant d'autres pays ou encore avec des journalistes.

Histoire

Début du phénomène

Une athlète avec sa collection de pin's récolté lors des Jeux de 2008.

Lors des Jeux d'Athènes 1896, apparaissent de petits symboles en bois attachés sur les vêtements des sportifs olympiques[1]. Les pin's jouent d'abord le rôle de badges permettant d'identifier les athlètes (pin's bleus), les juges (pin's rose) et les officiels (pin's rouge)[2],[3].

Les premiers pin's personnalisés par nation apparaissent lors des Jeux d'Athènes 1906. Seuls deux pays ont ces épingles, la France et la Suède, mais rien d'officiel n'est organisé[4].

L'essor du pin's va avoir lieu dans les années 1980-1990 lorsque chaque délégation commence à décliner ses couleurs sur des petits badges qu'ils donnent à leurs athlètes[5]. Des collectionneurs commencent également à s'intéresser au marché des pin's olympiques.

Aujourd'hui, athlètes, volontaires, sponsors, journalistes et arbitres échangent leurs pin's dans le village olympique ou entre les épreuves[6].

Arrivée commerciale

Un Coca-Cola Pin Trading Centre en 2010 à Vancouver.

De nombreux comités d'organisations, conscients de l'ampleur du mouvement, décident de créer des Bourses aux pin's. Ces lieux se trouvent généralement dans la zone internationale du village olympique ou encore dans le centre-ville, à proximité des lieux de compétition[6].

Un accord est trouvé entre le CIO et l'entreprise Coca-Cola en 1988. Depuis cette date, l'entreprise se charge de l'organisation de ces lieux d'échanges appelés les Coca-Cola Pin Trading Center et le premier centre voit le jour pour les Jeux d'hivers de Calgary en 1988[réf. nécessaire]. En 1996, la Olympic Games Pin Society voit le jour et a pour but de fournir les pin's officiel des Jeux olympiques[7][source secondaire nécessaire].

En juin 2021, le Comité international olympique (CIO) lance une collection de pin's olympique en NFT[8]. Lors des Jeux d'hiver 2022, une planche de pin's commémorative est remis à l'équipe américaine de curling lors d'un match les opposant à la Chine[9].

Valeur des pin's

Certains pin's sont plus recherchés que d'autres. Dans le village olympique, certains athlètes sont prêts à échanger deux ou trois de leurs pin's contre un pin's d'un autre pays.

Le facteur principal de rareté est le nombre d'athlètes présents pour chaque pays. Le Bénin, avec 7 athlètes présents aux Jeux de Tokyo 2020, avaient un faible nombre de pin's, faisant alors augmenté leur valeur[10].

En plus de ces échanges, un marché de collections de pin's des Jeux olympiques existe[11]. Très convoités en fonction de leur nombre d'exemplaires ou encore de leur série, des salons leurs sont dédiés avec des prix pouvant monter à des dizaines voir centaines d'euros pour certaines collections[12],[13].

Galerie

  • Jeux d'été de 1924 France.
    Badge des Jeux d'été 1924 à Paris (France)
  • Jeux d'hivers de 1936 Allemagne nazie.
    Badge des Jeux d'hiver 1936 à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne)
  • Jeux d'été de 1964 Rhodésie du Nord.
    Badge de la Rhodésie du Nord lors des Jeux d'été 1964 à Tokyo (Japon)

Notes et références

  1. Catholympique, « Historique du pin's Olympique », sur Collection Olympique, (consulté le )
  2. « Le CIO et les Jeux Olympiques lancent une collection virtuelle de pin's NFT », sur SportBuzzBusiness.fr, (consulté le )
  3. « Pins and the Olympic Games » [PDF], sur olympinclub.com (consulté le )
  4. « JO de Pékin : dans la bulle, la fièvre des pin’s », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  5. « Jeux olympiques : l'étrange folie autour du deal de pin's », sur Les Inrocks (consulté le )
  6. a et b « La pin's mania à Beijing », sur olympics.com, (consulté le )
  7. (en-US) « Pins », sur AICO (consulté le )
  8. « Le CIO et les Jeux Olympiques lancent une collection virtuelle de pin's NFT », sur SportBuzzBusiness.fr, (consulté le )
  9. « JO, Curling : les pin's de la paix entre Chinois et Américains », sur LEFIGARO, (consulté le )
  10. « Aviron. Privel Hinkati : « Au village olympique, le pin’s du Bénin est recherché » », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  11. « Troquer des pin’s olympiques sur un parking aux quatre coins du monde : et si c’était ça, la vie ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Les pin's ont encore des amateurs », sur actu.fr (consulté le )
  13. « Albertville: depuis 1992, il collectionne les pin’s des JO », sur La Savoie (consulté le )
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